Les objets technologiques – à eux seuls – ne suffisent pas à changer la vie. S’ils conditionnent parfois nos modes de vie et de travail, leurs impacts contribuent toujours au développement et à la modification de domaines qui ne sont pas eux-mêmes technologiques. « La science défie la société » titrait le magazine Sciences & Vie[1] face aux remous suscités par l’invention de la pilule abortive RU486 et les recherches sur la contraception masculine. Les sciences et les techniques ne cessent de bousculer les lois et les mentalités. C’est clair, l’irruption d’une technique donnée et son avenir possible dépend du niveau culturel du milieu auquel elle est proposée. L’irruption des IA illustre jusqu’à la caricature cet état de fait.

Dans les années 80, après bien des efforts, une campagne de mise en place de pompes à eau solaire a été lancée dans une région de l’Inde où le soleil abonde et l’eau est rare. Ce fût une catastrophe : tel chef de village, considérant que l’eau lui appartenait, la revendait aux villageois. Tel autre village était submergé par des nomades venus s’installer avec leurs troupeaux afin de profiter de l’eau. Des jeunes garçons qui passaient leur journée à chercher de l’eau, désœuvrés ont attaqué les villages voisins. Des femmes ont brisé la pompe pour pouvoir continuer les anciennes conversations autour du puit traditionnel. Les inégalités sociales se sont exacerbées, un chef de village a tenté d’assassiner un membre d’une caste inférieure dont les terres étaient mises en valeur par la proximité de la pompe. On s’inquiétait de constater une diminution de la mortalité des enfants et des animaux… comment désormais les dieux réclameraient-ils leur dû !?[2]

Quelques esprits forts vont trouver cette histoire fort exotique, voire. Qui se souvient de l’expérience de Montpellier du réseau libre de télécommunication, en 1981 ? Il s’agissait de tester les possibilités de converser à plusieurs sur un réseau téléphonique, une téléréunion – anonyme – avant l’heure. En quelques semaines, délations et graffitis verbaux obscènes firent capoter l’expérience. L’histoire de la commune de Mireval dans l’Hérault illustre elle-aussi la difficulté d’introduire de nouvelles activités lorsque les techniques ne sont pas comprises ou plus simplement dérangent. En 1991, trois sociétés régionales, l’une conditionnant des engrais, la seconde des fabriquant des emballages, la troisième de la chaudronnerie envisagent de s’implanter à Mireval avec le concours du département et de la municipalité. Le site proposé par la municipalité pour la future zone d’activité Synerpôle est soumis, compte tenu des risques de pollution, à des contraintes d’installation et d’exploitation et à des contrôles drastiques avant d’obtenir l’aval des juridictions concernées. Les opposants au projet utiliseront l’argument du luxe de précautions prises dans l’étude d’implantation pour renforcer la crainte des habitants de Mireval. Ils mobiliseront à la fois une partie des écologistes contre une autre favorable au projet, mais surtout les habitants de résidences secondaires devenus majoritaires au fil du temps dans cette région économiquement déshéritée. Afin de faire cesser les manifestations et les conflits l’équipe municipale abandonnera le projet et le rêve de créer une centaine d’emplois. « A partir d’un détonateur écologique, d’un mécontentement, en donnant une fausse image de cette implantation. Cela a mis la peur au ventre au deux tiers de la population, qui ne connaissaient même pas le dossier » commentera Louis Huillet, maire de Mireval[3].

Dans cette crise de confiance envers la technologie, le danger est grand de rester des analphabètes techniques et de laisser le pouvoir à des technologues, nouveaux clercs qui s’empareront du pouvoir avec le risque de quelques belles catastrophes à la clé. Mais l’enjeu est plus vaste. Les objets technologiques doivent s’inscrire dans une nouvelle culture de leurs usages socio-économiques. L’objet technologique met parfois des années pour révéler les domaines sur lesquels il influera et quelles nouvelles applications il inspirera. Bref, l’innovation n’est pas forcément dans la technique mais aussi dans ce que l’on en fait, parfois, en la détournant de son objet initial. Il est offert à tous de pouvoir, au-delà de la recherche fondamentale, trouver des domaines nouveaux d’utilisation des techniques pour gagner en création de richesses. Mais pour cela, encore faudra-t-il fixer à cette recherche des buts nouveaux, anticiper de futures applications. Alors que le poids stratégique des NTIC ne cesse de croître dans les organisations – prépondérance dans les investissements, dans la création de richesses, dans la compétitivité, dans la qualité de la vie et de la formation – renforcer la culture technologique des dirigeants d’entreprises et des politiques reste un enjeu majeur. Car c’est de la connaissance technologique que naît l’innovation dans la création d’organisations plus compétitives.

La contagion technique en facilitant l’accès à la connaissance organisationnelle devient un facteur de progrès – L’introduction de nouvelles techniques dans la société comme dans l’entreprise, exige nombres d’améliorations y compris de transformer les organisations pour tirer le meilleur parti du progrès proposé. L’état de la technique en soi n’implique pas un déterminisme quelconque de l’objet, ce dernier servira plutôt l’objectif de celui qui l’achète ou l’installe. Il ne suffit pas à transformer une organisation. En 1986, nous avions, dans le cadre de l’AFCET[4], lancé une première grande journée de réflexion sur l’impact de l’informatique et de la bureautique sur les grandes administrations françaises. Il ressortit clairement des débats de l’ensemble des représentants des administrations présentes que les gains d’efficacité et de productivité constatés étaient moins le fait des techniques installées que de l’occasion ainsi donnée aux services concernés de repenser les façons dont ils travaillaient. En d’autres termes, la productivité n’était pas directe mais venait bien de l’acte organisationnel qui accompagnait l’introduction des techniques bureautiques et télématiques dans les services.

Sans un minimum d’esprit imaginatif pour concevoir de nouvelles formes d’organisations l’entreprise se condamne à une difficile survie. Autant le savoir, une organisation peut-mettre très longtemps pour mourir. Tenter de doper une entreprise à coup d’investissements techniques n’est qu’un pis-aller s’il n’y a pas de projet d’organisation innovant, s’il n’est ni visible, ni légitime. Quelques dirigeants ont bien compris que ce sujet devait les mobiliser complètement. Le président de Sollac, citée en modèle pour ses applications de Lotus Groupware, explique « Aujourd’hui, le président d’une entreprise doit s’impliquer directement dans deux activités clés : la qualité et les systèmes d’information »[5] Une préoccupation d’autant plus sensible que les sociétés sont dépassées par l’inflation technologique. Au point de ne traiter que des problèmes d’ordre quantitatifs et de gestions de parcs technologiques au détriment d’une réflexion approfondie sur l’art de mieux les utiliser, notamment en agissant sur l’amélioration de la qualité de leurs organisations. Il est pour le moins instructif d’entendre un dirigeant d’une compagnie américaine constater que si le personnel des sociétés françaises est d’excellente qualité, c’est la qualité des organisations américaines qui fait désormais la différence. Pas étonnant qu’ils soient les champions des mises en œuvre des réseaux Intranet à 23%, loin devant l’Asie/Pacifique pour 9%, le Japon avec 7% et l’Europe de l’Ouest avec 6% [6].

Le taux d’utilisation des NTIC facteur de différenciation pour les régions à forte intensité de capital immatériel. Selon les calculs établis par la division des analyses économiques et des statistiques de la Direction de la science, de la technologie et de l’industrie de l’OCDE[7], l’importance des dépenses en matière de NTIC montrent bien la montée de l’informatisation.  Fin de la décennie 80 début de la décennie 90 alors que la diffusion des NTIC continuait à un rythme soutenu, la croissance de l’investissement ralentit dans tous les pays et baisse même dans certains pays comme la France et les Etats-Unis (page 17 et 18). Par contre les investissements vont diverger. En 1990, aux Etats-Unis, l’investissement consacré au secteur des NTIC était de 14% alors qu’il n’était que de 7,8% en France et au Canada. Au Japon et au Royaume Unis l’intensité des investissements se rapprochait de celui des États-Unis qui avait faiblit durant la période.

L’intensité technologique est un facteur majeur de la localisation des activités car elle favorise la compétitivité des pays. Après une vague de délocalisation essentiellement due à des avantages concurrentiels sur le coût du travail, le retour de certaines compagnies dans leurs pays d’origine pour cause de progrès technologique est devenu tout aussi courant. Grâce aux NTIC la délocalisation devient plus sélective. La production manufacturière peut s’accommoder d’être installée au Bangladesh, le marketing à Londres, le SAV en Irlande, la recherche en France,… tout cela va dépendre de l’avantage offert selon le maillon de la chaîne que l’on veut ou l’on peut avantager. Mais ce sont les pôles générateurs de compétences qui sont les plus avantagés.

Aujourd’hui nous vivons une croissance moins gourmande en travail et en capital, mais d’autant plus productive qu’elle s’appuie sur d’importants gisements de matière grise incorporés dans des réseaux d’ordinateurs. Après une époque où nous recherchions des gisements de productivité nous cherchons désormais des gisements de matière grise car les innovations sont le fruit d’activités et d’individus en fortes interdépendances. Tout ce qui favorise ces interdépendances favorise la « cross fertilisation ». La production d’un bien ou d’un service mobilise les savoirs faire d’une multitude de partenaires intriqués dans tous les stades du processus, de la conception à la fabrication. Nous vivons dans une économie mondiale fortement interdépendante où le capital est plus mobile que le travail, seules les idées ou les innovations circulent aussi aisément.

Contrairement aux affirmations courantes l’exode des entreprises reste marginal comparé à celle des cerveaux les plus brillants qui cherchent à s’installer dans des pays qui leur assurent des conditions de qualité de travail et de vie les plus satisfaisantes. Résultat, les élites des pays en voie de développement, au lieu de participer au décollage économique de leur région, vont s’installer dans des pays comme les Etats-Unis. L’exode des cerveaux touche de plus en plus de pays. Les Etats-Unis auraient ainsi économisé, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, plus de 6 milliards de dollars en formation[8]. La délocalisation de la matière grise profite aux régions du monde qui savent attirer les esprits les plus savants. Le savoir-faire technologique et ses applications constituent une matière stratégique. Aujourd’hui, il est plus rusé de débaucher à prix d’or quelques personnes très pointues plutôt que d’acheter une entreprise.

Le succès de cette matière grise reviendra à ceux qui auront le mieux (je n’ai pas dit le plus) investi dans les communications avancées. L’existence d’un important parc technologique favorise les investissements en R&D et les échanges de compétences. D’autre part ces investissements immatériels obéissent à des lois de flux et de déclassement qui obligent à d’importantes actions de maintenance – de formation – de la connaissance.[9] L’investissement immatériel est différent du capital physique en ce sens qu’il devient obsolète en sept ans (taux de déclassement 15%) contre 20 en moyenne pour la durée de vie du bien (taux de déclassement 4%). Afin que les revenus tirés de ces gisements de matière grise restent positifs, il leur faudra à la fois être capable de régénérer leurs savoirs et de les commercialiser grâce aux NTIC. L’endroit où nous accumulerons les connaissances, où se constitueront ses gisements de matière grise importera plus que tout. On parlera de « réseaux d’expertises » et de « pôles de compétences » (les méta-organisations).

Dans l’entreprise virtuelle[10] nous avons montré que l’intensité de l’investissement technologique n’était pas une condition suffisante pour assurer le développement d’une région. Mais nous soulignions qu’à contrario, un sous-investissement technologique empêchait le décollage économique. En d’autres termes la seule quantité technologique ne suffit pas, si elle n’est pas associée à un bouquet de services et d’activités qui seront dopés par l’existence d’infrastructures techniques satisfaisantes. De même dans une entreprise la quantité d’investissement technologique n’est pas une condition suffisante pour assurer son décollage si elle n’est pas associée à un projet d’organisation clair, à des objectifs de créations de services à valeur ajoutée… et rentables, si possible. 

Seule une petite minorité d’entreprises tente de tirer un profit des NTIC qui aille au-delà de la résolution d’un besoin d’automatisation. Une majorité, entre 60 et 80%, selon une enquête du Monde Informatique datant de 1995, restent encore insensibles à la déstabilisation prévisible de leurs organisations. Les NTIC restent pour elles une façon de dégager du résultat par des gains de productivité plutôt qu’une façon de dégager de la valeur ajoutée supplémentaire. Ce sont elles qui souffriront le plus en matière de destruction d’emplois[11]. Une entreprise uniquement préoccupée de sa productivité résistera plus difficilement au bas coût de production de certains pays comparativement à celle capable de produire de la valeur ajoutée. La première raison tient à ce que, le plus souvent, dans la chaîne des acteurs industriels ce sont les maillons les plus faibles qui produisent les efforts de productivité et les plus forts qui empochent les résultats. La seconde tient à ce que le résultat se forme désormais sur la capacité à innover, à concevoir et à distribuer rapidement des produits et des services originaux, adaptés à des marchés pointus. La troisième est que l’on ne peut se développer qu’en multipliant les partenariats pour gagner rapidement des marchés nouveaux et diversifier ses fabrications. Aussi, l’intensification de l’utilisation des réseaux électroniques pour faciliter les échanges de services entre entreprises qui recouvrent ce que l’on appelle le BtoB, le « Business to Business », ne fait-il que commencer.

Les impacts de la technique sur les organisations n’ont pas la même signification pour tous. L’ingénieur français de cette compagnie de pétrole mit longtemps à comprendre la résistance de ses homologues Philippins pour la mise en place de groupes électrogènes. Son souci était la protection au feu, celui des Philippins celui de l’inondation. L’anthropomorphisme culturel des occidentaux et leurs attitudes souvent dominatrices fait le succès du programme Indien « Indian technical and Economic Coopération » du ministère des affaires étrangères. Doté d’un budget modeste d’une trentaine de millions de francs, le programme ITEC est sollicité de plus en plus par les pays en voie de développement. L’Asie centrale, le Cambodge, la Mongolie, le Ghana, ont fait appel à ITEC parce qu’ils peuvent ainsi accéder à des technologies moins sophistiquées et moins coûteuses que celles des pays plus développés. Surtout, ce programme de coopération vend autant de formation et d’actions d’accompagnement que de solutions techniques à proprement parler. De fait, l’ITEC s’est mis à jouer un rôle important dans la création d’accord de partenariat entre les petites et moyennes entreprises du continent indien.[12]

Les politiques de développement technologiques ont été fondées sur des modèles d’évolution des pays industriels. Beaucoup d’ingénieurs, avec les meilleures intentions du monde, pensaient qu’en utilisant les connaissances techniques des pays occidentaux on pourrait les aider à aller plus vite. Cela ne marcha pas parce que les modèles culturels et sociaux de ces pays ne concordaient pas avec celle des ingénieurs occidentaux. Ce qui est vrai au niveau d’un modèle de société l’est au niveau de l’entreprise. On ne parle pas de l’informatique de la même façon en France et au Bangladesh. Tout le monde comprend que l’analyse des coûts des organisations des pays en voies de développement, ne s’établissent pas selon les mêmes critères qu’en Occident. Cela reste vrai pour les entreprises : on ne parle pas d’informatique de la même façon avec un ferrailleur et un pharmacien. Par contre à tous, on leur parle de nouvelles façons de s’organiser, de penser leur business, leur travail.

L’appréhension du rôle que jouent les télécommunications fait partie des fortes disparités constatées selon les pays, sa géographie, son étendue, son caractère insulaire, etc. Mais ce n’est pas suffisant à expliquer certaines différences. Selon une étude mondiale réalisée par IDC en 1997 auprès de 11 000 personnes travaillant dans les directions informatiques, au Japon 52% sont sensibles à l’apport d’Internet contre 30% aux Etats-Unis et … 16% en Europe de l’Ouest. On ne pourrait mieux décrire le déséquilibre qui se constitue dans la triade Asie, Amérique, Europe. La Corée est à 69% la plus intéressée, la Chine à 39% en passant par l’Inde à 50%. En Europe la Scandinavie tient la palme avec 22%, l’Italie ferme la marche avec 14%. Le sentiment d’isolement entre les membres d’une même ethnie, d’une même diaspora, mais aussi entre les communautés scientifiques dispersés un peu partout créé une forte motivation à l’utilisation des moyens de communications avancés.

De même la contagion technologique en Europe ne répond pas à un modèle unique et homogène. Les spécialistes s’accordent à constater que les applications du travail coopératif assisté par ordinateur (Groupware) ont plus de succès dans le Nord de l’Europe que dans le Sud. V. Scardigli[13], lors d’une grande enquête sur quatre pays d’Europe Occidentale relève les mêmes singularités dans la diffusion technologique. Pour lui, les régions européennes peuvent réagir très différemment en fonction de leurs systèmes de valeurs. Ces différences renouent, selon lui, avec des clivages centenaires : la carte des technopoles reproduit à quelques exceptions près celle de l’empire de Charlemagne. On retrouve les clivages entre le sud latin-catholique et l’aire germano-saxonne-protestante. Les uns entendent survivre en préservant les structures féodales malgré le déferlement technologique qui ne les affecte que modérément, les autres s’en emparent pour en orienter les utilisations et en faire l’instrument de leur développement.

Ces acteurs locaux prennent prétexte de la technique pour tenter de changer la société locale, constate V Scardigli, un constat identique au notre dans les entreprises, cette fois. Certaines absorbent ou ignorent les innovations techniques par une sorte de consensus caché, d’autres en font un levier pour relancer ou redynamiser les organisations qui avaient un peu tendance à se nécroser « faute d’exercice »et de capacité à remettre en cause les acquis. De ce point de vue l’arrivée des NTIC qui a permis le lancement du « réingeniering » a été l’occasion de remettre en cause certaines organisations mais aussi, et cela on l’a moins noté, les directions informatiques considérées comme un Etat dans l’Etat.

Ettighoffer (Extrait de Méta-organisations, les modèles d’entreprises créateurs de valeur. 2000 )

A suivre : Déficit organisationnel : le progrès technique confisqué par la technostructure

[1] « Sciences & Vie »,N° 928, janvier 1995

[2] Le Monde, 11 Avril 1992, François Gaussen

[3] Le Monde du 23.11.1991 « La manne des emplois épargnera Mireval », Jacques Monin.

[4] Association Française Cybernétique Economique et Technique, Paris

[5] Les Echos 13.09.1995, « Les grands patrons français découvrent l’informatique »

[6] Otec du 4.12.97

[7] Mr Kazuyuki Motohashi STI n° 20 Revue Science Technologie Industrie de l’OCDE

[8] Monde Diplomatique, Mai 1992, p.49

[9] Innovation & Compétitivité Insee N°37-38 page14, Dominique Guellec

[10] Entreprise Virtuelle ou les nouveaux modes de travail, Odile Jacob, Paris 1992

[11] Voir « Le travail au xxi siècle » Dunod 1995

[12] Courrier International du 22. 7. 1993

[13] V Scardigli, chercheur au CNRS,« L’Europe de la diversité » Edition CNRS 1993, op.citée Les technologies de l’information changent-elles les structures de la vie en société » Colloque de Poitiers 9 & 10 décembre 1993

Précédent

Entretiens avec l'auteur

Suivant

Déficit organisationnel : le progrès technique confisqué par la technostructure

A propos de l'auteur

Denis

Denis Ettighoffer, fana de science-fiction, auteur de « L’entreprise virtuelle », le livre qui l’a fait connaître en 1992 est un des spécialistes français reconnus dans l’étude projective de l’impact des TIC (Technologies de l’Information et de la Communication). Ses contributions à la réflexion sur les évolutions des sociétés, des modèles économiques et organisationnels sont nombreuses. Sa spécificité réside dans sa capacité à analyser le présent, pour en extraire les orientations économiques et sociétales stratégiques pour les décennies à venir. Son parcours atypique aura forgé chez lui une pensée singulière. Son dernier livre, « Netbrain, planète numérique, les batailles des Nations savantes » (Dunod) a reçu le prix du livre du Club de l’Economie Numérique en 2008. Denis Ettighoffer un temps Membre correspondant de l’Académie de l’Intelligence économique collabore désormais avec l’équipe d’IDEFFIE (Développement de l’expertise française et francophone à l’international et en Europe ) .

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

1 × 2 =

Voir aussi

onze − 1 =