Le revenu de citoyenneté italien sous le feu des critiques – La classe politique est quasi unanime à réclamer l’abolition ou la modification de cet embryon de revenu universel. Son montant moyen est d’un peu moins de 500 euros par famille, pour un coût budgétaire de 8 milliards d’euros par an. « Nous glissons de fait sans le dire vers un système de quasi-revenu universel financé par de la dette et in fine de la création monétaire. » Olivier Passet. … donc un endettement croissant dû à des dépenses sociales augmentant plus vite que la création de richesse nationale. Un risque qui n’avait pas échappé à John Maynard Keynes pour qui : L’endettement était une façon de détruire une société par la corruption monétaire

 La grande erreur – selon moi – du revenu citoyen » ou du revenu dit « universel » est de vouloir se substituer aux aides sociales au lieu de l’être au bénéfice des travailleurs. Depuis toujours je suis opposé à la formule à l’italienne qui offre de l’argent à des gens qui ne travaillent pas ou qui vont s’organiser pour ne pas travailler sinon au noir ! Le « revenu universel » doit être considérée comme une approche du partage de la valeur crée par notre économie. Il doit être plutôt orienté en complément des revenus du travail, pas de celui des chômeurs ou des travailleurs sans emplois. Une façon déjà d’inciter au retour au travail. Des millions de salariés, des agriculteurs, d’indépendants vivent sur des revenus du travail insuffisants pour se considérer faisant partie des classes moyennes. C’est cela l’orientation que j’attends du gouvernement. Qu’il y ait des abus, des dérives, des malhonnêtes, des tricheurs, personne ne peut en douter c’est là que l’arsenal des lois doit être au point et impitoyable pour les tricheurs. La générosité collective doit s’accompagner de la plus extrême rigueur. C’est cela surtout qui ne doit plus être accepté dans notre pays : les tricheurs !

Je plaide depuis des décennies pour une approche par la « rémunération globale » parce qu’on ne peut plus offrir un salaire sur la seule mesure du temps passé au travail et sa productivité supposée.  C’est la raison aussi pourquoi je milite pour un impôt négatif plutôt que le revenu universel qui contourne l’obligation d’adosser le revenu à la création de richesses. Le revenu dit « universel » ne doit pas être une allocation sociale de plus, on en crève ! voir : L’Impôt Négatif Forfaitaire pour compenser la diminution des Rémunérations

Précédent

Netbrain, une Planète numérique

Suivant

Voiture électrique : schizophrénie écolo, fausse bonne idée ?

A propos de l'auteur

Denis

Denis Ettighoffer, fana de science-fiction, auteur de « L’entreprise virtuelle », le livre qui l’a fait connaître en 1992 est un des spécialistes français reconnus dans l’étude projective de l’impact des TIC (Technologies de l’Information et de la Communication). Ses contributions à la réflexion sur les évolutions des sociétés, des modèles économiques et organisationnels sont nombreuses. Sa spécificité réside dans sa capacité à analyser le présent, pour en extraire les orientations économiques et sociétales stratégiques pour les décennies à venir. Son parcours atypique aura forgé chez lui une pensée singulière. Son dernier livre, « Netbrain, planète numérique, les batailles des Nations savantes » (Dunod) a reçu le prix du livre du Club de l’Economie Numérique en 2008. Denis Ettighoffer un temps Membre correspondant de l’Académie de l’Intelligence économique collabore désormais avec l’équipe d’IDEFFIE (Développement de l’expertise française et francophone à l’international et en Europe ) .

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

11 + douze =

Voir aussi

quatorze + 8 =